Découvrez l’histoire de l’entrepreneur Nouveau Européen Mustafa Ünal!

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L’histoire de Mustafa Ünal est le récit d’une aventure entrepreneuriale comme on les aime : avec des péripéties et des rebondissements. Celui qui a d’abord commencé sur les marchés, contre la volonté de son entourage, dirige aujourd’hui une entreprise d’électroménagers, UNICOM, dont le destin s’est joué rapidement.

« J’ai rencontré mon partenaire actuel lors d’un dîner associatif. Il m’a demandé d’aller voir ma société en plein dîner. Il a regardé, m’a posé des questions. En une demi-heure, il m’a demandé de travailler avec lui. Je n’ai pas directement dit oui. Alors, il m’a invité en Turquie. On y est allé, ils m’ont montré l’entreprise. Et j’ai accepté. Avec cette vitesse-là, nous avons eu certains accidents. Mais il n’y a pas de problème dans le moteur. »

UNICOM est donc aujourd’hui l’antenne Belge de l’entreprise turque SINBO et dessert plusieurs marchés tels que le BeNeLux, la France et l’Allemagne.

Mais l’histoire de Mr Ünal est aussi celle d’un parcours initiatique au cours duquel il a notamment appris  à trouver un juste milieu entre la culture entrepreneuriale belge et la culture entrepreneuriale turque.

« Les mentalités turques et belges sont très différentes. Ici, il y a tout le temps des réunions. Par exemple, pour pouvoir travailler avec une grosse société ici, nous avons fait une dizaine de réunions. La Turquie, c’est très flexible. Ils foncent. Ça passe, ça passe. Ça ne passe pas, ça casse. Moi, j’ai trouvé la moyenne entre les deux. La prudence européenne, et la flexibilité de Turquie… c’est un beau mélange. »

« L’apprentissage par la pratique » a en effet été le moto qui a porté toute une génération d’immigrants venus de Turquie jusqu’aux années 1990. Une génération qui ne parlait pas ou peu la langue de leur nouveau pays d’accueil, qui n’a pas étudié à l’université et qui ne connaissait pas les démarches administratives nécessaires pour créer une entreprise.

« On ne connaissait rien de la langue. On travaillait avec un comptable mais on n’avait aucune idée de ce qu’il faisait pour nous. Aujourd’hui, j’ai envoyé mon fils étudier le commerce extérieur à l’université. Tout ce qu’il apprend, nous l’avons appris sur le tas.»

De nos jours, les entrepreneurs comme Mr Ünal servent donc d’exemple à la nouvelle génération et n’hésitent pas à partager leurs expériences, qu’elles soient positives ou négatives. Une chose n’a cependant pas changé à travers toutes ces années. Pour réussir dans l’entrepreneuriat, il faut être « courageux et têtu ». En témoigne cette anecdote :

« Quand j’ai été à Taiwan pour les affaires, c’était la seconde fois que je prenais l’avion. Je ne pensais pas que c’était un long voyage. Je ne parlais pas un mot d’anglais. Arrivé à l’escale, je croyais que j’étais arrivé à destination! L’hôtesse m’a couru après pour me dire que mon prochain avion était sur le point de partir !»

Découvrez l’intégralité de l’entretien en français en cliquant sur le lien ci-dessous:

http://www.unitee.eu/pdf/2013-11-06_Interview_%C3%9Cnal_article%20et%20retranscription_FR.pdf